Population : 203 hab - Superficie : 29,09 km² -
Densité de population : 7 hab / km²
Code Postal : 15270 - Code INSEE : 15240
Altitude : de 590 à 1020 m - moyenne : 720 m
Gentilé : Trémouillais,
Trémouillaises
Canton : Champs-sur-Tarentaine - Arrondissement : Mauriac
Intercommunalité : Communauté de Communes Sumène-Artense
Département : 15 (Cantal) - Conseil
Général du Cantal - Comité Départemental
du Tourisme
Région : Auvergne - Conseil Régional
d'Auvergne - Comité Régional
du Tourisme
Préfecture département : Aurillac, Région : Clermont-Ferrand
Commune membre du Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne
Hameaux : Au Cheyla, Auzerette, les Bouriounnes, Champredonde,
Chaussidert, Coinde-Haut, Daymas, la Barade, la Bastide, la Cabane,
la Catoune, la Chabaurie, la Coste, la Cousteix, la Crégut, la Faucher,
la Jarrige, la Morte, la Pertuzade, la Planchette, la Renardière, la
Roche, la Sepouse, la Tuilière, Lavidal, Lastioulles, Lavergne,
le Bonzou, le Charnet, le Coudert, le Magis, le Moulin d'Etienne, le
Pré de Tive, le Puech, les Bories, les Chaussades, les Hurquets, les
Roussilles, Vialard
Particularités historiques : présence gallo-romaine, seigneurie et
église au 14ème siècle, détachée du Puy-de-Dôme au 19ème siècle
Trémouille se dit Tremolha
en auvergnat
Latitude : 45° 22' 26" Nord
Longitude :
2° 40' 32" Est
L'époque glaciaire : un paysage tourmenté
Trémouille , située au nord ouest du Cantal (à ne
pas confondre avec Trémouille St- Loup dans le Puy-de-Dôme)
est en plein coeur de l'Artense, et en reflète bien les spécificités
offrant un paysage pittoresque par son histoire géologique.
L' Artense est une région originale distincte des régions
qui l'entourent.
Ses limites naturelles sont la Vallée de la Dordogne à l'ouest,
le Massif du Sancy au nord, les contreforts du Cézallier à l'est,
et les gorges de La Rhue au sud.
Trémouille se trouve sur un plateau granitique, localement recouvert
par les coulées volcaniques des massifs des Monts Dore, du Cézallier
et du Cantal.
Les glaciers quaternaires qui ont recouvert l'Artense , l'ont façonnée
en buttes et en cuvettes, constituant aujourd'hui de nombreuses tourbières à différents
stades d'évolution.
On note aussi la présence, de blocs erratiques et de pierres roulantes,
dont les anciens se servaient pour bâtir les murets de pierres sèches
qui ornent la commune.
Les sols acides laissent libre croissance aux fougères, genêts à balais,
ronces, genièvres et bruyères.
Retour
Jusqu' au 19ème siècle
Trémouille, qui vient du latin Trémula (endroit peuplé de
tremles), abrite de nombreux petits hameaux ,dont certains ont un passé notable.
Ainsi la Sepouse, possèdait un château (qui n'exite plus
aujourd'hui) et était le chef lieu d'une seigneurie de la famille
Marchal.
La seigneurie de Trémouille, était aux vicomtes de La Roche
et aux barons de la Tour.
Elle a aussi appartenu en arrière-fief à la famille de Montceaux,
en 1540, Antoine de Montceaux en fit sa nommée au dauphin.
On voit les ruines du château de Tremouille au sud, à peu
de distance du bourg.
La commune de Trémouille dépendait du Puy de Dôme
jusqu'au XIXème siècle, et intègrait la commune de
Marchal (rattachée aujourd'hui à Champs sur Tarentaine).
De nos jours cantalalienne, la commune de Trémouille dépend
du canton de Champs sur Tarentaine, et de l'arrondissement de Mauriac.
De 1900 à 1970
Au début du XXème siècles, la surface de la commune était
de 2946 hectares.
La population avoisinait les 900 habitants, répartis en 150 foyers
dans le bourg et les hameaux.
La commune possèdait deux écoles, une à Trémouille
et l'autre à la Crégut.
Les années d'après-guerre ont été marquées
par une activité familiale avec un nombre important de petites
fermes. Chacun, cultivait son champ de pomme de terre, blé, blé noir,
avait son jardin potager et sa basse-cour.